PARLANO DI NOI: IL NOTIZIARIO BELGA, SUBBUTEO FLASH.

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Editorial

L’incroyable domination italienne

L’organisation de la coupe d’Europe des clubs à Murcia laiser présager d’une victoire d’un club italien. Par contre, personne n’aurait imaginé que quatre équipes transalpinnes atteindraient les demi-finales. Plus que jamais, le football de table domine le monde du football de table et plus que jamais, la question est de savoir s’il faut s’en inquiéter.

Avec plus de 600 membres, 50 équipes dans le championnat interclubs, une organisation sérieuse avec plusieurs tournois par week-end, une politique de formation qui commence à porter ses fruits mais surtout le feu sacré qu’ont encore la plupart des joueurs du top niveau contrairement aux meilleurs éléments des autres pays, l’Italie ne doit plus craindre personne. Plus que jamais, les clubs Italiens s’affirment comme les maîtres du monde Stefano De Francesco confiait cette petite phrase révélatrice à l’issue du tournoi qui venait de sacrer Perugia : « Nous sommes plus forts quand nous jouons entre italiens. Nous n’avons pas besoin de joueurs étrangers dans notre effectif. »

Autre symbole de cette suprématie, le forum internet de la Fédération Italienne affirme de plus en plus que la FISTF a besoin d’un président italien. Les prochaines élections auront lieu en juin prochain. Nous vivrons donc peut-être désormais un peu plus encore dans leur ombre…

Vincent Coppenolle
Vice-Président FBFTS

L’événement du mois

Coupe d’Europe des clubs
Murcia, les 5 et 6 novembre 2005

Pour sa première grande compétition en Espagne, la FISTF peut tirer un bilan plus que satisfaisant de l’organisation de la Coupe d’Europe des clubs. Alors que de grosses craintes avaient été émises concernant le nombre d’équipes en lice, Murcia est quand même fort décentré, ce sont finalement 20 formations qui ont effectué le déplacement dans la ville des Granados, Valverde et Flores.

Comme de coutume, le premier tour n’allait pas révéler de nombreuses surprises et les têtes de série assuraient leur rôle en se classant logiquement en tête de groupe. Seul le Perugia des Nastasi et De Francesco devait s’incliner dans le derby italien contre la Reggiana. Les équipiers de Giulianini remportaient ainsi le premier round avant le choc du lendemain…

C’est à partir des huitièmes de finale que les choses sérieuses allaient commencer. Les deux équipes belges en course allaient jouer à fond leur rôle d’outsider et se qualifier pour le tour suivant. Mention spéciale pour Charleroi qui s’offrait le sclap du champion d’Europe en titre.

Hélas, cet exploit allait rester sans suite pour les Carolos puisque lors du quart de finale, c’est finalement une équipe de Milan déforcée qui allait se qualifer. Il faut dire que le Stella Artois ne jouait qu’avec trois titulaires indiscutables, la quatrième place dans l’équipe étant attribuée à Laura Panza, la fiancée d’Efrem Intra.

Déception donc pour Charleroi mais aussi pour l’AS hennuyer qui,a près un excellent parcours jusque là, allait subir la loi de Perugia. Décidément, les Italiens restent la bête noire des Framerisois qui n’ont jamais réussi à vaincre De Francesco et compagnie.

C’est donc des demi-finales inédites entre quatre équipes italiennes qui figurèrent au programme. La surprise vient cependant du match entre Naples et Perugia. Les Eagles étaient certainement les grands favoris de la compétition mais la malédiction de la coupe d’Europe empêchera finalement Gil Delogne et Alain Hanotiaux de décrocher le trophée.

La finale opposait donc Perugia à la Reggiana. Une revanche après la rencontre en poule entre les deux équipes et une belle occasion de décrocher un troisièmùe titre euopéen pour les premiers, un deuxième pour les autres. Ce sont finalement les Rouges de Perugia qui décrochaient la titre à la plus grande joie de Stefano De Francesco : « Beaucoup voyaient en Naples le grand favoris mais nous les avons souvent battus cette année. J’étais donc très confiant en arrivant à Murcia. »

Nella foto il rientro in aereoporto con la coppa, mancano Lauretti e Venegas ma è come se fossero con noi.